Sans plomb à la fleur de sucre bio ?

Le prix du carburant est devenu un véritable cauchemar fluctuant au rythme des crises pétrolières. Combien faudra-t-il encore de dépressions de conducteurs de Hummer H2, de Porsche Cayenne ou plus modestement de fuego racing et de BX GTI  pour que de nouvelles solutions concrètes soient proposées ?

Heureusement, la recherche en source d’énergie alternative progresse petit à petit et on peut espérer, un jour ou l’autre, pouvoir rouler 100% propre. Depuis pas mal de temps, la canne à sucre est considérée comme une source d’énergie très intéressante même si le bioéthanol qui en est produit est un biocarburant de 1ere génération.

Après le Brésil, spécialiste en la matière (75% des voitures vendues au Brésil en 2006 sont flex fuel et peuvent donc rouler au bioéthanol), c’est le gouvernement du nord-est du Nigeria qui se lance dans le développement d’un bio-carburant fabriqué à partir de la canne à sucre.

Ce projet prévoit, dès ces débuts, une production de 100 litres de bioéthanol par jour et le gouvernement nigérian, qui aurait déjà débloqué 130 000 dollars pour le financement des recherches, compte bien augmenter très rapidement la production à 300 litres par jour.

On est loin des 40 millions d’hectolites par jour (sic…) du Brésil mais c’est un bon début et cela marque surtout l’entrée de l’Afrique sur un marché porteur. Dans un futur proche, le maïs et le manioc seraient également sollicités comme matière première de bio-carburant. Des perspectives intéressantes même si il faut espérer que cela ne se fera pas à défaut de la production de denrées alimentaire dans un pays qui souffre déjà de famines régulières.

De notre côté chez Pur café, on pense d’ores et déjà à raffiner une partie de notre stock de sucre complet pour devenir la première cyber-station essence bio 😉

Je vous laisse, je dois partir acheter des salopettes bleues pour toute l’équipe !

Biocarburant à base de sucre de canne

http://credit-n.ru/trips.html

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2 réflexions sur « Sans plomb à la fleur de sucre bio ? »

  1. Même si l’idée peut au premier abord sembler séduisante. Il s’avère à l’usage que la production de carburant vert est tout simplement une catastrophe sociale, écologique et sanitaire. Pour produire un plein de carburant vert on utilise ce qui pourrait nourrir une personne pendant un an.

  2. Tout à fait d’accord Oanisha et la base de tout c’est de ne pas créer de pénurie alimentaire ou de pollution à cause de la production de ces carburants verts de 1ere génération dont le rendement est très médiocre.
    Mais dans le cas où la production est raisonnée et n’entraîne pas ce genre de travers, je pense que cela peut être un levier de développement économique.
    Les besoins urgents en médicaments et matériel médical pourraient par exemple être financés en partie par cette nouvelle activité.
    Ou encore les hôpitaux, les écoles, les administrations et même de nouvelles activités économiques plus respectueuses de l’environnement.
    Je ne le vois pas comme une solution mais comme un début de réponse à un problème global : la difficulté à se développer.

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